"O taste and see that the LORD is good: blessed is the man that trusteth in him." Ps 34.8

Cueilleurs en cavale

8 juin 2016


Je le dis souvent, j'ai du sang de chasseuse-cueilleuse. Donc, dans ma saga : mangeons ce qu'il y dans ma cour et qui ne pousse pas dans mon jardin (non, pas des vers de terre). Voici, les samares gracieuseté de l'érable de mon voisin. 

Certes, j'ai lu qu'il était préférable pour le goût, (car soyez sans crainte, elles sont toujours tout à fait inoffensives, peu importe leur degré de "brun") de les cueillir vertes dans l'arbre. Mais comme je ne vais tout de même pas grimper dans ma clôture puis dans l'arbre du voisin, j'ai plutôt mis mes enfants sur ce dossier. Enfin, je les ai lancé à la cueillette de samares qui "peuplassent" gentiment notre cour pendant que j'étendais du paillis (ça c'est une autre saga). Ceci étant uno : une bonne façon d'occuper mes enfants et les empêcher de se chicaner, deuzio une bonne façon de ne pas avoir de bébés érables qui poussent dans ma cour en trop grande quantité (quoi que est-ce que ça va vraiment paraître dans la lot..), tertio une bonne façon de nourrir notre instinct et notre estomac de chasseur-cueilleur. 

Le produit de notre récolte fût abondant, notre estomac par contre ne fût pas tout à fait rassasié. Après 30 minutes à écailler nos samares, fiston et moi n'en avions qu'un modeste fond de plat pour sustenter notre appétit.


Conclusion, je dirais : " ça goûte le vert ", pas mauvais, mais pas nécessairement alléchant. Par contre je sais maintenant si je me retrouve perdue dans une érablière en plein été n'ayant qu'à compter sur ma cueillette pour survivre, que les samare sont tout à fait comestibles. Ainsi que le jus de chaussettes, mais ça c'est une autre histoire. 

C'est ainsi que se termine notre épisode de cueilleurs en cavale, restez brancher pour nos futures aventures gustatives dans la nature (ou bedon dans ma cour de banlieue). 

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